Assurance en ligne : Quand les données client deviennent un élément marketing pour Mutuelle.fr

Après un an de préparation, le nouveau comparateur Mutuelle.fr est en ligne. Résolument féminin par son design, le site permet de comparer les différents tarifs de complémentaires santé, dont les femmes sont plus généralement consommatrices.

Marie Content et Yves Julien croient dans les comparateurs « qui facilitent le choix des consommateurs, » mais apportent un regard nouveau sur Internet qui est celui de la défense des données personnelles : « les consommateurs en ont assez de donner leurs coordonnées pour pouvoir accéder aux tarifs, » commente Marie Content. « On ne demande ni votre nom, ni votre adresse, ni votre mail. »

Une partie de la communication porte donc sur le fait qu’avec Mutuelle.fr, on ne va pas vous relancer par téléphone, ni revendre votre contact au milieu d’une liste. Le comparateur va plus loin puisqu’il fait de ces données de contact un business : « la mutuelle, pour finaliser la transaction paie entre 8 et 10 euros le contact des personnes qui souhaitent être mises en relation, » commente la directrice générale. La mise en conformité avec la loi Informatique et libertés est donc ici présentée comme un élément marketing.

Le consommateur jauge les différentes offres proposées et c’est une fois son choix fait qu’il entre ses informations personnelles dans la base du site. Là, il peut être mis en relation avec la mutuelle qui investit pour avoir son contact, recevoir un devis ou souscrire directement à une offre via le site.

Mutuelle.fr est une filiale de la mutuelle Miltis, mutuelle lyonnaise. Pour le financement, les mutuelles paient un abonnement pour être présentes sur le site, en plus de payer la mise en relation. A ce jour, 11 mutuelles se sont déjà positionnées, six d’entre-elles sont d’ores et déjà visibles en ligne, il s’agit de Miltis, Mutuelle bleue, GRM, Myriade, identités mutuelle et Mutualia. Sept autres mutuelles sont en cours d’ajout, trois seront en ligne d’ici la fin de l’année.

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